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JUVENILES + IL EST VILAINE + AZUR
Concert
Electro
L'AERONEF168, centre commercial Euralille, Avenue Willy Brandt 59000 LILLE Ventes terminéesJUVENILES
New York, le Crowdspacer, Jean Sylvain de Juveniles est avec Joakim Bouaziz dans ce studio auquel Joakim a donné le même nom qu'à un de ses labels. Ils sont accompagnés de deux musiciens : Christopher Berry (The Juan McLean, Holy Ghost !, Yeasayer) à la batterie et Ben Campbell (Big Data) à la basse. Le but de cette rencontre est de terminer le second album des Juveniles et d'en réaliser le mixage. Le groupe Juveniles en cette année 2016 est maintenant totalement incarné par son leader, Jean Sylvain, ce dernier symbolisant magnifiquement par ses airs de Peter Pan, le nom et le concept que ce groupe révèle.
Jean Sylvain veut reprendre la rythmique de sa musique électro pop anticonformiste, allégorique, entrainante ou intimiste, en compagnie de cet artiste à la fois novateur et touche à tout qu'est Joakim. Il est persuadé que cette collaboration avec cet artiste dont l'univers musical est aussi divers que foisonnant, allant du disco au heavy metal, de la musique africaine à l'acid techno, lui permettra d'achever de la manière la plus juste et fidèle à son esprit ce deuxième album : "Without Warning"
Ils se sont tous les deux mis d'accord sur une méthode qui est un mélange de tradition pré-digitale et du confort que permet l'ordinateur : se servir de l'ordinateur comme d'un magnéto multipiste mais mixer intégralement de manière analogique sur une table de mixage traditionnelle, pour finir par l'enregistrer sur un deux pistes à bandes. L'idée est de lever au maximum les yeux de l'écran pour s'en détacher. Cette approche qui mixe des techniques traditionnelles et de l'utilisation exclusive de l'ordinateur comme simple bibliothèque, mémoire des sons et des mélodies, pour leur assurer un contrôle sur la technique, afin de garder la maitrise de la pensée créatrice sur les machines et restituer au maximum la pureté de la musique dans sa plus originelle interprétation.
Après des débuts éclairs et la sortie quelques mois après la formation du groupe d'un EP « We Are Young » sur le label Kitsuné en 2011, leur premier album « Juveniles » sort en juin 2013. Depuis, le groupe a beaucoup voyagé, fidèle à la réputation des bretons de découvrir le monde, par passion et curiosité. Ils ont tourné en France et en Europe, mais aussi deux tournées en Chine et Asie du Sud-Est et une en Amérique du Sud.
Aujourd'hui, avec ce nouvel et second opus des Juveniles, nous sommes d'abord témoins de l'évolution d'un groupe, d'un artiste, avec les multiples collaborations (Yuksek, Helen Feng, Joakim…), mais aussi du travail dans son propre studio comme son approche de production avec la création de son propre label (Paradis Records). Jean Sylvain, le leader des Juveniles signe un album dans lequel il a su transmettre toute sa puissance artistique et créatrice, afin d'offrir toute l'élégance de cette musique au public, pour que ce dernier se l'approprie.
IL EST VILAINE
Ne pas croire d'entrée de jeu le calembour initial. Le duo Il Est Vilaine n'a pas trainé ses guêtres dans les sound-systems marécageux de la Bretagne, là où le BPM sent la chaussette sale. Un clin dʼœil qui se traduit surtout par une volonté de ne pas se prendre trop au sérieux dans une époque qu'il l'est beaucoup trop. Florent et Simon, les deux parisiens qui composent ce vilain duo ont lancé en 2014 leur maxi inaugural sur Dialect Recordings, le bien nommé « Scandale ». Bien plus qu'une carte de visite, le duo balançait juste un pavé dans la mare ronronnante du petit monde électronique. Refusant tout de go d'être rangé dans le placard tech-house, là où la poussière s'accumule plus que de raison, Il est Vilaine propulsait trois titres façon cran d'arrêt sur le dancefloor. Un terrain de jeu jouissif inventé de toutes pièces qui réunissait le disco hédoniste et le cuir loubard dans un tourbillon pop motocross. Derrière un son déjà reconnaissable se nichait des incantations mystiques et la puissance des primitifs du rock n' roll aux beats qui tâchent. Tout un bazar sans nom qui sonnait surtout comme une invitation au déchainement. Traduction : ça sent la transpiration et c'est tant mieux.
Dernière sortie en date [oct 2016] : « une petite statue ». 45t aux influences exotica, nowave, rockabilly qui rend un hommage au maître du genre, le dieu électrique Alan Vega. Disque juke-box, façon deux salles - deux ambiances, plat et dessert : Face A, une rencontre éthylique entre Alain Kan et Martin Rev dans un sous-sol de Malakoff. Face B vous dansez nu sur le sable au beau milieu d'une rave party exotica pro-féministe au Mexique. En cet automne 2016, les vilaines on décidé d'attaquer la scène et on donc monté un live . MPC, synthés, guitare, voix et FX. Un live electronique et dancefloor façon rockabilly et blousons en jean bardés d'écussons. Première prestation scénique dans le cadre du tremplin du festival Nordik Impakt et premier strike : ils remportent haut la main la course et deviennent la révélation du festival.
AZUR
Sensorielle et hypnotique, la musique d'AZUR relève d'une communion sans limites, à corps perdu avec l'infini et l'astre solaire. Fraîchement signé sur le label Bon Temps records, le premier opus du lillois détonne par la maîtrise de ses tracks électroniques garants d'un éternel été.
Derrière la mécanique rigoureuse et bien huilée, les rythmes hypnagogiques et les clins d'oeil tropicaux des titres Pointe à Pitre, Solarium et Scaramanga se conjuguent étrangement plaisirs d'été, mélancolie et inquiétante étrangeté.
Une invitation au voyage introspectif et au laisser-aller auxquels on ne peut répondre que par l'affirmative.